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samedi 8 mars 2008

Un gros pépin pour Gavalda & J'ai commencé mon éternité

J’ai été très impressionnée par cette nouvelle : près de 100 000 exemplaires défectueux du prochain roman d'Anna Gavalda, La Consolante, seront pilonnés. On parle d’un défaut de fabrication suite à l’augmentation de la charge chez l’imprimeur, le livre préalablement commandé à 100,000 ayant passé rapidement à 300,000, et ceci après que les libraires aient lu le livre.

Les éditions Le Dilettante se sont vues dans l’obligation de rapatrier quelque 20 000 exemplaires déjà livrés. La parution était prévue à l'origine pour le 11 mars. Dans une lettre publiée vendredi 7 mars dans Livres Hebdo, l’écrivaine française s’excuse auprès des libraires du retard provoqué par cet incident.

Il faut dire à la décharge de l’imprimeur que c’est un ouvrage imprimé à la feuille et assemblé en cahiers cousus. Dans ce cas-ci le mot « ouvrage » est bien choisi ! À peine si je réalisais qu’il se fabriquait encore des livres de cette façon, cela me semble un peu archaïque, dites-le moi si je me trompe. Et en plus, cela en augmente le prix. Chez Le Dilettante, les livres se détaillent toujours autour de la trentaine de dollars et plus. J’attends donc sagement l’édition en livre de poche même s’il reste trop gros pour entrer dans ma poche, il entre dans mon budget au moins.


"J’ai commencé mon éternité" - d'Édith Fournier

Je ne sais pas vous, mais moi, j’adore le titre de ce livre. Il est du même auteure que « La mère d’Édith ». Je vous en parle car elle a su que j’ai parlé de son livre dans un de mes billets et elle m’a écrit son appréciation, m’assurant qu’elle va maintenant suivre "Le Passe-Mot". Je n’en demandais pas tant, j’en suis d’autant plus touchée.

Depuis, elle a écrit un autre livre « J’ai commencé mon éternité » puisqu’il se trouve que la même maladie a touché l'homme de sa vie et qu’il en est atteint depuis dix ans. Je compte bien me procurer ce livre qui a été édité en février 2007.

D’ailleurs, elle m’a annoncé que le 1er avril des extraits de "La mère d'Édith" et de "J'ai commencé mon éternité" ont été mis en scène par Marie-Louise Leblanc et ce ne sont pas les moindres comédiennes qui les défendront avec sensibilité ; Louise Laparé et Françoise Faucher, le tout accompagné de musiques.

À la Maison de la Culture Côte des Neiges – 1er avril à 20 heures.
Pour réservations : 514 872 6889.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Quel dommage pour les amateurs de Gavalda dont je ne suis surtout pas ! Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit d'une manigance publicitaire, mais cette gaffe va aussi permettre d'attirer l'attention sur ce livre ?

Venise a dit...

@ Réjean : C'est vrai que plus on en parle, mieux c'est. Ça devient quasiment un événement. Mais je ne pense que "Le Dilettante" va présenter la chose de cette manière à l'imprimeur ... C'est ce dernier qui va en payer les frais, d'après moi. Et puis, j'ose vous braver, en disant que mari et moi aimons beaucoup Anna Gavalda. Nous trouvons son style "mine de rien" reposant et même distrayant.

Caro[line] a dit...

Je n'avais pas entendu parler de la mésaventure d'Anna Gavalda ! Heureusement que tu es là. :-)

Et je ne savais pas que le livre était imprimé de cette façon-là. Je comprends mieux alors le prix auquel il va être vendu en France !

J'attendrai gentiment qu'on me le prête ou qu'il sorte en poche... Et encore, je ne suis pas une grande fan d'Anna Gavalda ! J'avais beaucoup aimé son recueil J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part et Ensemble, c'est tout m'avait complètement laissé indifférente.

Quant à Edith Fournier, il faut que je pense à commander La mère d'Edith à la librairie du Québec ! :-)

Anonyme a dit...

Oh... Surtout, surtout, surtout, ne lisez pas Gavalda.
Ce serait dommage qu'un livre d'elle tombe dans vos mains.
Ca s'appellerait... du gachis.

Mais si, on peut mettre le prix à un ouvrage. En économisant par exemple. Lorsqu'on a un minimum de goût, de respect, d'envie, de curiosité, d'élégance. Tout n'est pas "en poche" dans la vie. Essayez, un jour, de vivre autrement qu'à l'économie, quelle qu'elle soit, et vous allez voir : vous allez aimer vous élever.

Venise a dit...

@ Bénédicte : Je préfère m'élever autrement que par la possession de biens matériels qui coûtent chers.