Faites comme chez vous

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c'est recevant !

vendredi 30 avril 2010

BD chaleurs sous l'angle "adulte"

Une promesse que nous ne regretterons jamais
Pour ceux qui tombent ici en suivant le fumet d'un roman québécois, et qui ne savent pas comment cette tournée « Livres en fête » a été déclenchée, c'est l’an passé par un coup de foudre amical dans un resto à Nouvelle. Nous ne connaissions pas les proprios, Paul Hashey, ni Geneviève Philippe, nous avons mis les pieds à « La Petite école », authentique école de village convertie en resto gastronomique où les produits du terroir sont les vedettes. Un échange de blagues et d’idées surprenantes pendant le repas ne nous faisait tout de même pas deviné qu’à la caisse, il y aurait échange de promesses « Nous lirons votre BD et nous vous inviterons ». Et nous de répliquer : « Certainement que nous viendrons !

Conférence en duo
En cette soirée thématique BD, nous nous sommes épivardés en quatre parties, de l’entrée jusqu'au dessert. L'écoute des convives devant nous était frappante. Peu de questions, plutôt cette écoute fine avec un soupçon d’étonnement dans l’œil, et quelques remarques amusées par ci et par là. Une concentration si parfaite que l’idée m’a parfois traversé que c’était de la politesse.

Pendant que nous savourions des plats inspirés de l'univers BD ...
  • Ravioles à la truite nappées d'une crème citronnée – Magasin général de Loisel et Tripp
... nous ajustions notre discours. N’oublions pas que c’était notre premier exposé devant des adultes. Marsi était particulièrement nerveux, allez savoir pourquoi, il se sent toujours plus susceptible d’être jugé par des adultes !

Le tout s’est terminé par le tirage d’une œuvre inédite des personnages de Miam miam fléau que Marsi a sorti à trois exemplaires (l’original maintenant avalé par un virus informatique). Après le repas, il s’est installé derrière l'ancien pupitre, devant le tableau, deux vestiges de la vieille école, avec son coffre à crayons ancestral. La difficulté consistait à bien distribuer les six albums qui nous restaient. Beau problème ; il en manquait ! Ces tête-à-tête nous ont fait réaliser combien notre conférence avait été appréciée, chacun y allant de commentaires reconnaissants.

Délectables souvenirs nichés sous le palais de nos mémoires

Viens voir dans ma cave –
Une initiative de Rock Harvey, le propriétaire de la librairie indépendante Liber de New Richmond. La bande dessinée pour adultes est un créneau qui gagnerait à être connu, voilà l’essence même de cette initiative. Et quand je dis pour « adultes » ce n’est pas dans le même sens que les films ! Il y a de tout, vraiment tout, et mes yeux de néophytes ne savaient plus à quelle ouverture s’écarquiller pour englober ces murs tapissés de bandes dessinées de toutes les couleurs et de tous les formats. Titres conjointement sélectionnés par Dany Arsenault et et monsieur Harvey. C'est la première fois que ce dernier faisait descendre ses clients dans sa cave qui a un air authentique de cave, avec ses piliers de métal couleur rouille, ses murs de ciment bosselé, sa petitesse et sa luminosité de caveau, ce qui lui confère une étrange ambiance clandestine. J’en témoigne ! Quelques cruchons de bière « Le Nauvrageur », bière artisanale de Carleton-sur-mer couchés sur un lit de glace désaltéraient les gorges chaudes. Des passionnés, surtout des hommes, avides de toucher, de tourner des pages et d'ensuite déposer précieusement le butin sur son étalage. Je voyais se coller peu à peu de petits post-it jaunes sur les couvertures avec la mention « vendu ». Rien à vendre, tout à convoiter !

Marsi a déambulé comme le pur inconnu qu’il est, son album Miam miam fléau bien accoté sur le ciment. Je me retenais bien sûr de clamer « C’est lui, l’auteur, c’est lui ! » Un autre auteur était présent, tout aussi anonyme, mais plus identifiable parce que de la région : François Miville-Deschênes.
Un étrange souvenir. Et il en faut !

Comme si c'était la leur
J’ai égaré une veste en lycra noir à l’effigie de l’Université de Sherbrooke. Et cette veste, j’y tenais. J’ai appelé les deux restos que nous avons fréquentés, ils l’ont cherchée comme si c’était la leur. J’ai finalement rejoint la bonne école, Le Bois Vivant de New Richmond et la secrétaire a fait des pieds et des mains pour la trouver. Elle l’a finalement dénichée dans une classe, suspendue à une chaise droite depuis une semaine. Elle a elle-même été la porter à la librairie Liber et delà, une personne ira la chercher pour me la remettre à notre prochaine visite au mois d’août. J’ai trouvé franchement exceptionnel qu'une personne prenne à cœur ce qui arrive à l’autre à ce point. L’être humain a un bon fond et j'ose croire, pas seulement en Gaspésie !

mardi 27 avril 2010

BD à la Baie des Chaleurs

Retour à la maison aux heures frontière de dimanche à lundi. Mon silence d’hier s’explique par une panne d’énergie, celui d’aujourd’hui par une panne informatique ! Si j’entre dans les détails de ces pannes, mon billet sera terminé et vous n'aurez pas fait de tour dans la Baie des Chaleurs et ce serait vraiment dommage. Nous sommes revenus de la Gaspésie claqués, mais ô combien heureux. D’un bonheur satisfait.

Le lendemain de notre arrivée, mercredi 21 avril, la première classe primaire à visiter était à Nouvelle. Nous avions compris qu'il s'agissait de classes de 4e, 5e ou 6e, une activité parascolaire pour le club de lecture sur l’heure du dîner. Marsi et moi donnions une mini-conférence interactive en première partie et en deuxième, on faisait circuler une feuille où l’enfant complétait 3 cases en partant de 3 postures du roi Taraboum 1er dessiné par Marsi. On invitait les enfants à y écrire ce qu’ils désiraient à l'intérieur des phylactères. Pendant l'exercice, nous passions dans les rangées et, curieuse, je me penchais sur à peu près chaque dessin et je posais des questions. À un moment, je regarde de plus près et demande « Qu’est-ce que tu as écrit ? » et elle de me répondre « Ce n’est pas moi, je ne sais pas écrire » - J'observe la petite, qui me semble aussi petite que mignonne. Mais de quelle degré êtes-vous ? », "Je suis en première année " et sa voisine de compléter : Ça va de la première à la sixième année ... vous imaginez notre surprise ?!

Les jours suivants, à Maria et à New Richmond, ce fut ce à quoi on s’attendait : 4e à la 6e année. Et quelles classes ! Des enfants allumés, intéressés, inventifs, charmants, intelligents, vifs d’esprit, remplis d’humour. De vraies leçons de vie sur deux pattes. Ils nous ont comblés, s’impliquant à fond dans leurs dessins de bande dessinée à 3 cases. Une manière de démontrer l'individualité de l'imaginaire aussi unique que des empreintes digitales puisqu'aucun des dessins n'était identique à l'autre. À la fin, nous leur remettions une carte plastifiée "Borbo", genre de certificat de participation précisant que le samedi, Marsi leur rajouterait un dessin au verso s’il venait entre 13 h et 15 h à la librairie Liber de New Richmond.

Jamais nous nous sommes imaginés être "victimes" à ce point de notre succès ! Vous dire la quantité d’enfants qui se sont présentés accompagnés de leurs parents ! Les libraires, Marsi, moi, les parents, les enfants, tous autant que nous étions avons été dépassés par cette affluence et impressionnés par la ferveur patiente qui régnait. Ils sont arrivés avec leur carte et pour beaucoup, ils achetaient un album. C’était Livres en fête et ça paraissait ! Pendant 3 heures et 15 minutes, Marsi n'a pas levé la tête pour ne pas se décourager de la longueur du serpentin devant lui, il a dessiné des personnages en double, en triple, en quatuor puisqu’ils en demandaient pas seulement dans l’album mais sous la carte. Tellement une belle ambiance ! J’en garderai le souvenir toute ma vie. Quelques uns prenaient la peine de dire à Marsi que c’était la première fois de leur vie qu’ils venaient acheter un livre dédicacé. Il y en a un absolument charmant (tout en sourire) qui a affirmé d’une manière assez rigolote qu'il était dorénavant le fan numéro 1 de Marsi. Nous avons éclaté de rire. Ils nous a repris : « Ce n’est pas une blague que je fais là, c’est vrai ». Comment ne pas être touché droit au cœur ? Il n’y a pas à dire mais il faut absolument que je le dise, les gens qui habitent La Baie des chaleurs sont des personnes chaleureuses en saperlipopette !

Demain, parce que demain, je devrais revenir à la normale, plus de panne d’énergie, ni d’informatique, je vous raconterais nos expériences « adulte » ; la soirée « Viens dans ma cave – BD pour adultes » et le Souper-Conférence thématique BD au resto La Petite École avec cet invité spécial, Marsi ... et sa Venise.

À demain !

Nota Bene : Deux livres de terminés, bien sûr Miss Pissenlit et ensuite « Tout bouge autour de moi » de Dany Laferrière, plus La promeneuse du Cap de Louise Portal en cours.

Rajout : Imaginez qu'à la minute où je m'apprêtais à publier mon message ... une panne d'électricité !!! (maintenant réglée bien sûr).

lundi 19 avril 2010

Destination Livres en fête

Je ne peux pas croire que je peux enfin vous parler chers lecteurs ! C’est que j’avais hâte. J’espère que ça vous rassure, je ne me suis pas éloignée, je ne suis pas tanné, et j’aime toujours autant vous parler de littérature québécoise sous tous ses angles, doux et plus pointus. Mon silence s’explique par d’intensifs préparatifs ; Marsi et moi partons pour vivre une expérience qui s’annonce palpitante : Livres en fête en Gaspésie.

Cette histoire, parce que c’en est une, a commencé l’été passé quand nous avons été soupés au charmant resto « La petite École » à Nouvelle dans la Baie des Chaleurs. Son nom n’est pas une fantaisie, c’est réellement l’ancienne école du village qui a été transformée en resto. À ce moment-là, la mutation s’était opéré à peine depuis deux mois. Les audacieux propriétaires, que nous ne connaissions pas ni d’Ève, ni d’Adam puisqu’ils se nomment Geneviève et Paul (!), nous ont jasé un peu. Aussitôt qu’ils ont appris que Marsi sortait un album où il serait fortement question de bouffe, avec une batterie de chef cuisiniers, ils se sont allumés encore plus. Une promesse fut faite ; quand votre album sortira, on vous courriellera pour essayer d’organiser une tournée ici si l’expérience vous intéresse.

Eh bien, cette fameuse et surprenante Geneviève a tenu parole ! Quelques mois plus tard, nous voilà à la veille de notre départ pour donner des ateliers à saveur de bulles et de phylactère à trois écoles primaire (4e 5e 6e) de la région, une à Nouvelle, l’autre à New Richmond et finalement à Maria. Le jeudi, une rencontre amicale – thème BD - à la librairie Liber de New Richmond, et toujours à cette librairie indépendante une séance de dédicaces le samedi après-midi.

Mais je ne vous ai pas encore parlé du clou de notre escapade : le souper thématique BD à La petite École où Marsi sera l’invité spécial. Le menu célèbre certains mets typiques de certaines bandes dessinées, et pour l’occasion Marsi a dessiné des napperons où les convives pourront laisser aller leur imagination, s’ajoutera plein d’autres petits clins d’œil. Ah oui, j’oubliais, Venise va s’en mêler ! Pendant que je vais être serveuse, Marsi va mettre la main à la pâte auprès du cuisinier, l’expérience sera être complète. En passant, c’est nous qui avons proposé ses rôles, pour être au cœur de l’action. C’est bien la meilleure façon pour les convives se sentent à l’aise de nous aborder et poser toutes les questions qui leur viennent en tête.

Je voulais vous en parler car dans les jours qui suivront, je ne sais pas trop à quelle fréquence je vais être en mesure de vous poster des billets. Premièrement, je ne sais pas si le gîte où nous créchons donne accès à l’Internet à ces invités. Je peux toujours compter sur les Cafés Interne, alors vous allez peut-être avoir de mes nouvelles ... de Nouvelle !

Surtout que j’ai hâte de vous parler de Miss Pissenlit. Je ne me couche pas ce soir sans savoir le fin mot de cette histoire.

Alors, chers amis, je vous laisse le bonsoir ... on se lève tôt demain !

À bientôt !

jeudi 15 avril 2010

Il ne faut pas parler dans l'ascenseur - Martin Michaud

"Je tiens à vous remercier de la confiance que vous me témoignez en choisissant de lire mon roman : vous me consacrez de ce fait non seulement de l’argent durement gagné mais aussi plusieurs heures de votre temps libre. À mes yeux, c’est un geste qui compte".
Cette invite de l'auteur m’a tout de suite bien disposée, ce n’était pas de trop, après une trentaine d’années sans consommer de polar, pour cette réticence à découvrir des scènes d’une grande brutalité. Il y a en oui, et en quantité, mais la magie s’est produite, ce sont les personnages humains qui ont pris le dessus.

Je ne sais pas pour les autres mais ma tendance devant une enquête est de jouer à la détective et d’essayer de prendre en défaut, non pas le coupable, mais l’auteur. J’ai assez rapidement deviné le mobile de l’assassin, mais ai été déjoué pour le meurtrier à un lien près. Malgré ce fond de vérité soupçonnée, mon intérêt n’a pas faibli, la forme et le comment me tenant entre leurs cisailles. L’histoire roule au rythme d’actions soutenues, on se déplace d’un endroit à l’autre avec habileté. L’auteur a tout mis en œuvre pour créer un état d’urgence, par le danger incessant pour les potentielles victimes, mais aussi pour son Lessard. Pour lui, ça passe ou ça casse. Son supérieur en veut à sa peau d’enquêteur, il doit être hyper performant ou sinon ... Donc, la vapeur sort de la marmite à pression.

Comment Lessard est arrivé à me gagner, ce détective criblé de clichés, ce genre de Colombo plein de défauts, la femme en moins ? C’est la loi de la sympathie, j’imagine, mais il m’a eu, le bougre.

Il est difficile de ne pas aborder le sujet exploité sous tous ses angles ; la ligne mince entre la réalité et le rêvé (coma). Intrigue secondaire presque voleuse de l’enquête vedette par son emphase. Je me demande encore si cette intrigue imbriquée diluait ou nourrissait le propos, chose certaine, la prémisse de base est simple mais on en fait tout un plat mais, justement, n’est-ce pas là tout l’art du romancier !?

Je tâte la fin sans vendre le pot aux roses, car je tiens à dire que le dénouement m’a fait un peu décroché par sa, heureusement brève, mais intense note mélodramatique. Sinon, eh bien, moi je suis prête à suivre Lessard. Qu’il ne me déçoive pas !!

Et l'auteur de rajouter :
"J'aimerais beaucoup connaître vos impressions à l'issue de cette lecture. Si vous avez envie de les partager, d'en savoir plus sur la prochaine enquête de Lessard ou encore d'avoir accès à des inédits, retrouvez moi sur le site suivant :
http://www.michaudmartin.com/index.php

Ce que la Recrue en pense : ICI

lundi 12 avril 2010

Mon salon du livre de Québec

Que de rencontres, et beaucoup plus nombreuses que prévues ! J’avais dressé ma liste d’auteurs et de numéros de kiosque, j’avais même étudié le plan pour concilier et enfiler efficacement les séances de dédicaces, j'ai vite réalisé que pour une rencontre avec le plaisir, je devais lâcher prise sur cette liste. Errer entre des périmètres délimitant une concentration de rencontres fortuites, c'est essentiellement ça un Salon. Ma première fut Ginette, une assidue du Passe-Mot qui m'a reconnue en ligne pour une dédicace sous la page de garde de « Tuer Vélasquez » de Philippe Gérard (pour Marsi !). Un exemple de rencontres parmi tant d’autres. Chose certaine, j’ai réalisé que je me ressemble ! Je me félicite de m’exposer virtuellement avec des photos qui ne sont pas maquillées, pas plus que moi d'ailleurs !

Chacun des livres que j’ai acquis s’accompagne d’échanges de mots déboulés avec la pressante conscience du temps qui manque parce qu'une personne derrière soi attend elle aussi ce précieux échange :

Ceci est mon corps – Jean-François Beauchemin
La fabrication de l’aube – Jean-François Beauchemin
Échanger quelques mots avec cet auteur avec qui je sens une rare affinité fait partie d’une promesse que je me fais à chaque Salon. Et je la tiens.

Le Champs des merles – Louise Poulin
Une poussée vers l’aventure. Tendre vers une auteure inconnue de soi, s’arrêter parce qu’elle sourit déjà au possible d’une rencontre avec un lecteur et parce que la plume sur le fond blanc de la couverture vous attire irrésistiblement.

Ben – Daniel Shelton
J’adore cette série de bandes dessinées sur un couple à la retraite occupé par ses enfants et petits-enfants. C’est une récréation jouissive, une relaxation qui me détend la bouche en forme de sourires. Je n’avais pas le premier (difficile à trouver) alors, aussitôt vu, aussitôt enfilé dans le sac !

Fol Allié – Patrick Dion
Incontournable détour pour cette nouvelle Grenouille bleue en même temps que cette envie du virtuel s’éclatant dans du réel, Patrick Dion étant omniprésent sur le net. J’ai d’ailleurs vécu le décalage « virtuel-réel » si vivement que je buttais sur mes mots, surtout au début. Un homme à la hauteur de sa simplicité et de son amour pour les gens.

Arabesques – Pierre Samson
Acquisition suite à une conversation avec l’auteur de La canicule des pauvres, Jean-Simon Desrochers (j’étais contente, il m’a interpelée !) où nous avons parlé de la maison d’édition Les Herbes Rouges, très souvent accolée à la poésie et qui publie pourtant du roman en quantité, et je suis sûre que J.S.D. rajouterait, en qualité ! Ce nouveau titre passe inaperçue jusqu'à date et j’y suis sensible. Ce sera tout probablement notre prochaine lecture à voix haute.

Un homme est une valse – Pauline Harvey
Choisi pour moi par Jean-Simon Desrochers ! Je me suis laissé conseiller par cet homme de qui se dégage une assurance en ses perceptions hors du commun. J’ai lu le résumé - après l’achat - sidérée de voir jusqu’à quel point j’ai maintenant hâte de lire cette histoire.

Deux cerises sur mon sundae : Miss Pissenlit et La corde à linge magique d’Andrée Poulin, pour mon cœur jeune fille et ceux de mon filleul et ma filleule. Nous avons cassé la croûte avec l’auteure qui ressemble à ses textes, intéressante et intense, la différence principale, elle a une voix et est plus vivante !

Je pourrais déclarer que le chapitre des achats est clos, ce serait sans compter les surprises et cadeaux à Marsi pendant qu’il dédicaçait Miam miam fléau. Des albums de bandes dessinées, dédicacées bien sûr, l’exemplaire de la revue Bazzart, spécial BD et même une reproduction d’une planche de la Fée Clochette de l’ami Loisel.

Mais je n’en dirai pas plus aujourd’hui, j’en réserve pour la Babillarde. Je termine par un cri du cœur, et en stéréo : Nous adorons la ville de Québec et les gens qui l’habitent !

Rajout le 13 avril ... j'ai tu le nom de personnes tellement importantes dans le but de ne pas trop m'étendre alors je les rajoute parce que ça a aucun bon sens de ne pas les mentionner :

Super échange avec l'auteur de La Recrue du mois : Martin Michaud
Sympathique et bref échange avec Hélène Simard à la direction Le Libraire
Les rieuses blogueuses : Karine:), Abeille, Emma
L'auteure d'Enthéos Julie Gravel-Richard - à consulter son très intéressant billet sur ses visites au Salon
Instructifs et fréquents échanges avec Sylvain Lemay, blogueur, professeur et initiateur de l’École multidisciplinaire de l’image de l’Université du Québec en Outaouais et critique à la revue Lurelu
Plusieurs auteurs de bandes dessinées, et si nombreux que je les garde pour La Babillarde.

Ouf ... je me sens mieux !

jeudi 8 avril 2010

Qui a gagné ? Un autre concours !

Le nom de la personne tiré de la main de Marsi de ma casquette verte (printemps !) est Lucie Octeau. Bravo Lucie ! Tu n’as qu’à acheminer ton adresse postale à mon adresse courriel (dans mon profil) et tu recevras le livre d’un des auteurs ou auteures présents à la 8e édition des Correspondances d’Eastman. Je n’en dis pas plus, ce sera une surprise ! Il sera dédicacé puisque je compte me le procurer au Salon international du livre de Québec en fin de semaine où nous serons présents au kiosque La Pastèque :

* Vendredi - 9 avril = 20 h à 21 h
* Samedi - 10 avril = 11 h à 12 h et 19 h à 20 h

* Dimanche – 11 avril = 14 h à 15 h

Vous n’avez pas participé ? Vous n’avez pas gagné ? Ce n’est pas grave, j’ai un autre concours ! Celui-ci dure plus longtemps, les prix sont plus abondants et s’adresse à quiconque aime écrire des lettres. Denise Neveu, la coordonnatrice de la Poste restante des Correspondances d’Eastman s'adresse à vous !
Sans doute avez-vous déjà comparé l’une ou l’autre des personnes qui ont compté dans votre vie à des étoiles qui ont éclairé votre route... Eh bien! c’est à l’une de ces personnes que je vous propose d’exprimer aujourd’hui en quoi votre rencontre avec elle a été inespérée.

Cette personne inspirante peut faire partie de votre enfance, de votre adolescence, d’un passé plus immédiat ou de votre vie présente : un membre de votre famille immédiate ou élargie, une enseignante, un voisin, un compagnon de travail ou de voyage, une amie intime, un amour passager ou durable, une femme, un homme, un vieillard, une enfant…

Parmi tous ces gens qui vous ont conduits comme Alice, au Pays des Merveilles*, n’oubliez pas d’inclure ceux qui, au premier abord, vous ont dérangés et bousculés, qui vous ont secoué les puces ou enlevé le tapis de la sécurité sous les pieds car, sans eux, seriez-vous l’être humain que vous êtes devenus?

Enfin, il arrive aussi que nous vivions des rencontres décisives avec des figures de proue de la sphère publique dont les oeuvres, les passions ou les engagements sociaux nous marquent, à leur insu : une romancière, une philosophe, un maître spirituel, un homme politique, une femme engagée, un astrophysicien, une marathonienne, un chasseur de papillons, un poète…

Qu’elle soit un phare sur votre chemin actuel ou qu’elle l’ait déjà été, choisissez donc une personne marquante pour vous et adressez-lui une lettre la plus ressentie possible.

Conditions de participation

• Chaque participant(e) peut soumettre une ou plusieurs lettres à des destinataires différents.
• Une page de présentation doit précéder chaque envoi et comporter les coordonnées de l’auteur : nom, prénom, adresse postale complète, numéro de téléphone et adresse courriel si disponible.
• Chaque lettre soumise doit contenir un minimum de 40 lignes et un maximum de 50 lignes.
• Les textes doivent être présentés à double interligne, en caractères 12 points et nous parvenir par courriel à : posterestante@lescorrespondances.ca - - - ou par la poste à l’adresse suivante :
Concours de la poste restante
C.P. 37
Eastman (Québec) J0E 1P0

Règlements
* Période d’ouverture du concours : du 5 avril au 15 juin. Aucune lettre ne sera acceptée après le 15 juin à 23 h 59.
* Aucune copie manuscrite ne sera acceptée
* Les participant(e)s autorisent les organisateurs du concours à mettre leurs textes en lecture publique s’ils sont retenus lors de la sélection finale et à les diffuser en tout ou en partie sur un support papier ou électronique, ce qui implique que les auteurs cèdent leurs droits aux Correspondances d’Eastman.
* Le jury, présidé par madame Francine Ruel, choisira les cinq lettres qui répondent le mieux aux critères de sélection suivants : qualité du français écrit, ton et rythme du texte, originalité des idées émises, puissance évocatrice de l’expérience.
* Les lauréat(e)s seront invité(e)s à recevoir leur prix lors de la cérémonie d’ouverture des 8es Correspondances le jeudi 5 août à 17 h au Parc du temps qui passe au cours de laquelle les lettres gagnantes seront lues publiquement.
* Les employé(e)s des Correspondances d’Eastman, les membres de son Conseil d’administration et tous les membres de leurs familles sont exclus du concours.

Prix et reconnaissance
* Chèques-cadeaux de chez Archambault, beaux livres de la maison d’édition Hurtubise, ouvrages d’auteurs présents lors de l’événement, crayons laissez-passer valides durant tout le weekend des Correspondances et billets gratuits pour assister à un café littéraire du vendredi 6 août.
* Les lettres gagnantes seront diffusées sur notre site WEB et exposées à la bibliothèque d’Eastman durant la tenue des Correspondances.

***Illustration de Marsi - Chapelier tiré du roman Alice aux pays des merveilles

lundi 5 avril 2010

Concours maison

Edem Awumey (en lice pour le prix Goncourt 2009)
Jean Barbe
Jean-François Beauchemin
Myriam Beaudoin
Marie-Christine Bernard (Prix France-Québec 2009)
Simon Boulerice
Joel Des Rosiers
Max Ferandon
Dominique Fortier
Louis Hamelin
Marie-Sissi Labrèche
Dany Laferrière (prix Médicis 2009)
Michelle Plomer
Louise Portal
Monique LaRue
Marsi
Yvon Rivard
Hélène Rioux
Francine Ruel
Roméo Saganash
Marc Séguin
Kim Thuy

Ces vingt deux personnes du milieu littéraire ont un point en commun.

Quel est-il ?

Je placerai les noms de ceux et celles qui laisseront la bonne réponse en commentaire dans un chapeau, et le 8 avril, Marsi pigera un nom (les yeux fermés, jurés !), et cette personne recevra le roman d’un de ces auteurs par la poste.

Gracieuseté Venise
(À prendre comme un cadeau de Pâques pour mes lecteurs assidus)

Indices :
  • Nous sommes le 5 du mois
  • 4 mois
  • Huitième
  • Rencontres inespérées

Bonne chance à tous les participants !

vendredi 2 avril 2010

Vrac lié

Liens ou mots clés : Combat des livres, Bande dessinée, Paul, Paris, France-Québec (Prix), Entendu parler, Marsi, Bandes dessinées, Salon du livre Québec.

Avez-vous remarqué que je n’ai pas dit un mot sur le Combat des livres cette année ? Si on compare avec les années passées, ça fait contraste. Je l’ai écouté pourtant, malgré moins d’élan que par les années passées. Pourquoi ? Premièrement, les choix. Je n’avais lu aucun, une raison un peu puérile, je le concède, mais pour m’en défendre (sans même être attaquée !), ce n’est pas la raison principale. L’autre raison pèse son Prix Médicis et son Grand Prix du livre de Montréal et, peut-être, Le Prix des Libraires. Que Françoise David n’ai pas cherché plus loin que son dernier livre de chevet, L’Énigme du retour de Dany Laferrière m’a déçue. Je voyais déjà les autres se forcer à le descendre. Ça faussait le résultat : pas de suspense, il allait gagner (c’est d’ailleurs le cas) et ça faussait aussi le comment. Qui aime les combats prévisibles ? Malgré ce mauvais départ, je l’ai écouté jusqu’à la fin et avec un certain plaisir. Pourquoi ? Les débatteurs sont venus chercher mon admiration, c’était un combat de livres, pas d’égos. Et j’en suis sortie avec des envies de lire certains titres, ce qui est le but ultime.

Moi qui aime de plus en plus les bandes dessinées, je me pose la même question que plusieurs : à quand une bande dessinée au combat ? Un Paul à Québec par exemple, ce qui m’amène à parler du papa de Paul, Michel Rabagliati, présentement à Paris. Le chanceux ! On peut suivre ses vas et viens sur Twitter. Il y en a même qui se sont inscrits exprès ! Et quant à être à Paris, profitons-en pour parler du Prix France-Québec, auquel on devrait, à mon avis, porter une plus grande attention pour le rayonnement du roman québécois en France.

Marie Christine Bernard a reçu son prix France-Québec le 24 mars dernier au siège de la Délégation du Québec à Paris. L’auteure de Mademoiselle Personne vient de faire paraître Sombre peuple, toujours chez Hurtubise, et en profite pour faire la tournée de lycées et bibliothèques français. Ce dernier titre va inévitablement se rajouter à ma pile. Au mois de mai, l’écrivaine devra passer le flambeau à un autre auteur. Trois titres comptent parmi les finalistes du volet 2010 : Maleficium de Martine Desjardins (Alto), également finaliste au Prix des libraires du Québec, Le rôdeur de la Paramount de Pierre Fortin (Québec Amérique) et HKPQ de Michèle Plomer (Marchand de feuilles). Vous imaginez ? HKPQ, mon coup de cœur !! Je commence à croire que j’ai des affinités avec l’Association France-Québec. Et Maleficium, c’est de la compétition sérieuse ça ! Vous me surprenez à ne pas (je me surprends aussi), à ne pas avoir lu « Le rôdeur de la Paramount » et même (chut !), de ne même pas en avoir entendu parler.

Si vous n’avez pas encore entendu parler de Marsi, eh bien c’est que vous aboutissez ici en curieux ou en déboulant d’un lien à l’autre (Bienvenue !) alors je dirais en catimini, les autres n’écoutez pas, que Marsi est mon mari oui mais ne serait-ce que de ça, je n’en parlerais pas mais c'est aussi et surtout (ici) l'auteur de Miam miam fléau, bande dessinée à l'imaginaire débridée, destiné aux esprits jeunes, qui aiment se sortir du quotidien. Là, les autres vous pouvez écouter (!), il sera présent au Salon international du livre de Québec en fin de semaine prochaine :

Passez-nous voir pour un coucou ou une dédicace personnalisée

Kiosque de La Pastèque :
  • Vendredi - 9 avril = 20 h à 21 h
  • Samedi - 10 avril = 11 h à 12 h et 19 h à 20 h
  • Dimanche – 11 avril = 14 h à 15 h

BONNES PÂQUES !