Faites comme chez vous

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c'est recevant !

dimanche 30 septembre 2012

La tendresse attendra - Matthieu Simard

Quel charmant titre ! me suis-je dit. Et en plus, c’est un cadeau de bons amis. J’avais hâte de le lire, je l’ai commencé en vacances. Excellent choix pour des vacances, c’est un roman léger et humoristique. Heureusement que je ne l’ai pas su à l’avance, je m’en méfie ! Je me méfie de la propension de certains à vouloir plaire à tout prix, en exploitant le rire. Faire rire, une recette assez gagnante ces temps-ci.

Eh bien, la bonne nouvelle est que Matthieu Simard sait doser son humour qui ne m’est pas apparu gratuit. J’ai gobé avec contentement ce personnage en peine d’amour dont l’esprit retournait la réalisé pour l’exposer sous l’angle absurde. C’est finalement la peine d’amour la plus amusante jamais lue de ma vie.

Je ne sais pas si vous écoutez Tu m’aimes-tu à Radio-Canada ? C’est à peu près sur le même ton dramatico-comique et l’histoire est assez semblable. Après la période d’inertie propre aux peines d’amour, un homme entreprend un processus de guérison et ses pensées et actions peuvent apparaitre saugrenus aux yeux de l’entourage ... parce qu'elles le sont !

Le personnage en peine d'amour est un écrivain qui croit que sa blonde l'a abandonné parce qu'il vivait mal avec sa vocation. Qu'à cela ne tienne, il abandonnera cette vie d'écrivain pour reconquérir sa blonde. Matthieu Simard s’est donc ménagé un espace dans son roman pour débouler des anecdotes cocasses de Salon du livre dans le cas d'un auteur peu connu. L'humour grinçant invite aux rires jaunes ou sonores, j’ai quand même moins souri à cette partie. Peut-être parce que sous le soleil littéraire, chaque écrivain en vient un jour à puiser dans ses anecdotes de Salon du livre pour se défouler, je finis par trouver cela moins amusant à la longue.

Je continue à aimer les surprises quand je lis, et pour La tendresse attendra, j’en ai eu une et même deux, si on compte celle que j’ai vue venir dans le brouillard. La dernière surprise est bonne et elle tient la route.

Arriver à ne pas rire (à moins que vous viviez une dépression amoureuse, encore que ...) est assez difficile si vous vous ouvrez à votre lecture. Il y a des traits d’esprit bien tournés, je dirai surtout dans le premier tiers du roman. La suite continue d’être distrayante, sans prétention, conservant un style naturel qui, je suppose, a son exigence... mine de rien !

jeudi 27 septembre 2012

Vent de Vrac

Ça n’a pas de prix pour les auteurs :
Il fut un temps, au début du Passe-Mot, où je tentais - en vain dois-je le préciser - de relater tous les concours et Prix littéraires. Aujourd’hui, j’y vais sporadiquement, selon mes humeurs. Les Prix, je continue à le dire, n’ont pas de prix pour les illustrateurs et auteurs, puisqu'ils représentent le bonus qui, assez souvent, dépasse le montant de leurs droits d’auteurs.

Parce que pour moi, l’avis des libraires compte et que Noël s’en vient plus qu'il ne s’en va (!), aussi bien connaître leurs favoris pour les 0 à 17 ans !!

Prix des libraires – (section jeunesse – Lauréats dévoilés le 22 septembre)
0-4 ans -Fourchon, Kyo Maclear et Isabelle Arsenault (La Pastèque) - Mignon et craquant… la recette parfaite.
5-11 ans - La saison des pluies, Mario Brassard et Suana Verelst (Soulières éditeur)  - Une touche de poésie, une note d'espoir.
12-17 ans - La chute de Sparte, Biz (Leméac) - Saisissant de réalisme.

Prix des GG dans la mire
Attention, ce prix pre$tigieux est à nos portes : Les finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général de 2012 seront annoncés le mardi 2 octobre à 10h sur le site web du Conseil des arts. Les finalistes seront sur les charbons ardents jusqu’au 13 novembre.
7 catégories : Romans et nouvelles - Études et essais - Poésie - Théâtre - Littérature jeunesse (texte) - Littérature jeunesse (illustrations) - Traduction.
Les bourses sont intéressantes et le médaillon GG apposé sur les livres assurent une exposition accrue sur les tablettes des librairies et, qui sait, quelques ventes de plus.

Pour les fans de Nancy Huston    
Elle ne causera pas de la pluie et du beau temps, même qu’en lisant l'extrait ci-dessous, on pourrait croire qu’elle est psychologue de profession :
Elle interrogera les responsabilités de notre société quant au regard aujourd’hui porté sur les femmes. Elle attire notre attention sur les déviances de ce regard générées notamment par la photographie et son utilisation publicitaire ou artistique depuis la fin du XIXe siècle. Elle explore l’ombre et la lumière du tout premier regard masculin – celui du père –, lequel renvoie aux jeunes filles un reflet d’elles-mêmes qu’elles ne pourront jamais oublier. Assurance ou éternel dégoût s’immisce alors dans l’inconscient de chacune, et de cela dépendra immanquablement leur devenir physique et amoureux. 
À la librairie Monet, réservation obligatoire : 514-337-4083 ou annepascale@librairiemonet.com

Tablette des 6 livres qui me narguent

Journée des dictionnaires
Le saviez-vous, moi je l’apprends, le 4 octobre est la journée québécoise des dictionnaires qui en est à sa 4e édition, la 3e ayant eu lieu en 2008. Je m’avoue un peu surprise qu’elle existe, cette journée, mais quand on y regarde de près, ça souligne surtout un événement important (et attendu, dit-on) : un colloque. Celui-ci s’est donné comme mandat de fouiller, dans un programme chargé, le point à l’ordre du jour : Du papier au numérique : la mutation des dictionnaires.

Perso, je saisirai ce prétexte pour vous entretenir la journée du 4 octobre de mes tout nouveaux dictionnaires reçus par la poste, gracieuseté de Québec-Amérique et de la toute nouvelle maison d’édition Druide qui passe de l'informatique et les logiciels orthographiques, à l'édition de livres...

Mes lectures
Il m’arrive d’être désolée d’être une « journaliste citoyenne ». Depuis que j'ai entendu cette expression, je l’ai fait mienne. En gros, ça veut dire que je ne suis pas rétribuée pour écrire ! Ce qui fait que lorsque j’ai des mandats lucratifs, je néglige le Passe-Mot. En ce moment, j’ai 6 livres de lus et non commentés (voir la photo ci-dessus). Ça me démange par en-dedans ! Depuis que j’ai demandé à Marsi de m’installer une tablette, allongés qu’ils sont au-dessus de ma table de travail, on dirait qu’ils me narguent à cœur de jour. 

Vu que Chez Venise, je fais des sous au nombre de clics, je ne dois pas négliger d’envoyer des textes. Demain, je vais rédiger un billet sur le spectacle « Les éléments » de Tristan Malavoy, vu le 26 septembre dans le cadre du Festival international de la littérature (FIL).

vendredi 21 septembre 2012

Lancement : Soleil en tête !


Vous imaginez la quantité de lancements auxquels je suis conviée, alors imaginez aussi que je ne peux réalistement me rendre à tous, malgré que j’aime sentir la fébrilité de la sortie d’un dernier bébé. Avant-hier, j’étais à un lancement, à Québec en plus ! C’est dire combien l’auteure est chère à mon cœur.

Quand j’ai commencé à la lire, je ne la connaissais pas du tout, elle se nommait Danaée. Je me suis approchée d’elle, mot à mot. C’était en 2006 ou en 2007, ce que je vais bientôt pouvoir déterminer en lisant Soleil en tête sous sa forme de livre. Ce dont j’étais certaine est de reconnaître en Danaée la grandeur et la luminosité d’une âme vaillante. Maintenant sa peau de Danaée tombée à ses pieds, elle laisse voir son sourire au grand jour et son nom d’auteure est Julie Gravel-Richard. Plusieurs le savent, mais j’aime le rappeler, elle a écrit l’excellent roman, Enthéos. Il faut savoir que lorsqu’elle a écrit Enthéos, en proie par l’urgence de dire, elle était au cœur de son traitement en chimiothérapie pour une tumeur au cerveau (gliome).

La tumeur de Julie est nichée dans une toute petite partie de son cerveau et a été détectée au huitième mois d’une grossesse, puis confirmée en mars 2002. Elle a sommeillé quelques années et s’est réveillée en 2006. C’est à ce moment-là que Julie a ouvert les pages de son journal sur le web, pour nous faire suivre au fil des jours, les aléas d'une minuscule tumeur dans son corps, et gigantesque dans sa vie.

Ce journal n’est pas l’idée du siècle, on en convient, c’est à la portée de toute main qui pioche du clavier d’épancher ses émotions en ligne. Mais Julie Gravel Richard n’est pas n’importe qui, par son style fluide et agile, c’est une écrivaine à part entière et, en plus, une personne qui a des valeurs solides. Bats en elle la ferveur de l’enseignante qui veut comprendre, afin de partager ses connaissances. Sans plaintes ni jérémiades, sa lucidité est un faisceau éclairant la maladie et la manière de la faire sienne dans le quotidien. Depuis que j’ai entrepris ma lecture, reculant dans le temps où je ne la connaissais pas, je comprends maintenant jusqu'à quel point son attitude face à la maladie n’est pas gratuite, comme j’avais tendance à le penser. Elle est acquise à force de discipline et, donc d’effort, puisque Julie est tout, sauf une personne qui se laisse aller. Elle s’est mise au diapason de certains principes de guérison qui agissent de l’intérieur pour rejaillir vers l’extérieur.

Mais si ce n’était que ça ! Personnellement, j’adore son côté pointilleux, son dressage de listes, ses descriptions des personnes qui la soignent, des traitements, ses questions pointues pour lesquelles elle obtient des réponses auprès de ses spécialistes ou son infirmière pivot. De ses humeurs, elle parle bien sûr, ce n’est pas un robot loin de là, mais la maîtrise qui s’en dégage fait en sorte qu’un constat ressort de ces écrits « nous sommes tous dans le même bateau ». Si, ensemble, tous les êtres humains arrivaient à communiquer ce qui arrive d’épreuves dans la vie, ou de difficultés, avec un ton aussi juste et précis, on se comprendrait et la compassion affluerait sur toutes les peaux, même les plus tendues.  

De cela, je suis certaine.

mercredi 12 septembre 2012

DRAGONVILLE, t.2 - Encre de Michèle Plomer

La librairie Vaugeois craque : "En 1910, Li le beau a quitté son amoureuse dragon et la Chine pour se retrouver sur un bateau en direction de Vancouver. Ce n’est pas facile d’être le seul Chinois en première classe sur un grand paquebot. En 2010, Sylvie ouvre sa boutique de chinoiseries, sauf qu’on lui met des bâtons dans les roues". (suite ....)

Vous ne pouvez pas savoir combien je suis admirative devant un résumé aussi efficace et juste. Je me sers de la plume de Marie-Hélène Vaugeois, par crainte de manquer de concision pour situer ce tome 2 de Dragonville. Lorsque je plonge dans cette histoire à longue haleine (il y aura un 3e tome), je m’engouffre dans le mystère, jusqu’à en perdre mes points de repère de commentatrice ... je suis d’accord avec vous, c’est bon signe !

Toujours la même tactique de l’auteure, les chapitres sont groupés par trois environ et alternent d’un siècle (1910) à l’autre (2010), d’un personnage, Sylvie, la Québécoise, à l’autre, Li, le Chinois. Li sur son bateau vise la terre, Sylvie de sa maison sur la pointe de L’Ancre vise la mer. Les ponts ont été jetés dans le tome 1, Porcelaine le lecteur commence à les traverser dans le 2, y avançant doucement le pied. On tente de tirer des lignes entre des points de repère, un profilage de moins en moins flou se dessine. La hâte est grande de voir le tableau en entier avec ses contours clairs, probablement lumineux. Mais pas question de brusquer le mystère qui aime prendre son temps sous la plume de Michèle Plomer !

Le grand-père de Sylvie était capitaine de bateau et ramenait de la porcelaine de Chine, que Sylvie découvre, comme des trésors dans des recoins de la maison ancestrale. Est-ce qu’ils contiendraient des messages encodés ? On passe aussi du temps dans la boutique de Sylvie qui s’installe à grands frais d’énergie. Manque de guigne son proprio lui en veut, et alléluia, la relation avec son ami d’enfance se précise.

Plane du mystère en 2010, mais jamais autant qu’en 1910, où Li joue sa peau. Même ambiance qu’au cœur d’un roman d’espionnage. Autant les chapitres de 2010 sont terre à terre et rassurants, malgré quelques intrigues, autant c’est sombre et inquiétant en 1910 avec les ennemis qui sourient, les couteaux qui volent bas, les menaces déguisés en gentillesses. Les sauve-qui-peut sont monnaie courante. Li doit jouer de sa beauté, cultiver l’art d’être imperturbable, sinon il est cuit. Il se prépare à son arrivée au Canada, marionnette intelligente obligé de manigancer. Heureusement, l’aide surnaturelle de sa bien-aimée plane au-dessus de sa tête. 

J’ai remarqué plus que jamais combien le style de Michèle Plomer est pointilleux. L’auteure approche son objectif du sujet, ou de l’objet, et le détaille minutieusement. C'est du petit-point ! Si elle était cinéaste, je gage qu'il y aurait plusieurs plans rapprochés. Un détail, dans les premières pages, j’ai remarqué que revenaient très souvent le « comme » ... comme pour appuyer le dire par l’image ! Cette répétition dilue l’effet et peut devenir agaçant. Mais plus j’avançais dans ma lecture, et plus le style s’allégeait de cette manie, l’auteure – ou moi ? – se laissant emporter par l’action.

Si votre âme voyageuse est aimantée par le parfum mystérieux de la Chine, êtes fasciné par le pouvoir de la beauté, que vous aimez les histoires qui vous enveloppent d'une brume ensoleillée, Porcelaine t. 1 et Encre t. 2 seront vos livres de chevet en attendant avec impatience le tome 3.

dimanche 9 septembre 2012

Le hasard et la volonté de Jean-François Beauchemin


C’est presque de l’ordre du cérémonial de prendre ce livre entre mes mains pour le commenter. Il est impossible pour moi de l’aborder comme un autre roman puisque peu de lectures me font cet effet : me sortir de la fiction pour entrer dans une vérité. Je ne prétends pas par là que Jean-François Beauchemin détient la vérité, mais il approche une vérité qui me console des faussetés de ce monde. Il m’arrive d’être en quête du roman qui me jetterait hors de ma vie pour en vivre une autre, de préférence plus palpitante. Mais quand je me décide à lire du Jean-François Beauchemin, c’est tout le contraire qui m’anime : entrer de plein fouet dans ma vie.

"Mais ça parle de quoi donc ?" Je laisse tout d’abord l’auteur vous répondre « J’écris presque à chaque page des choses à propos du temps qui passe, du corps, de la pensée, de la joie, des chiens, des étoiles, de la mort, de l’inexistence de Dieu. [...] Je suis plus discret que mes livres. Je ne suis pas aussi sûr qu’eux. Les sentiments des hommes sont complexes et embrouillés. Tout ce qui fait leur étonnement, leur peur, leur extase ou leur supplice est fugitif, mobile comme un visage.

Quel subterfuge a-t-il utilisé, cette fois, pour nous laisser entrer au cœur de ses pensées ? Les principes d’un homme, le narrateur, l’obligent à choisir le moment de quitter sa vie et il nous livre son journal quelques jours avant son irrémédiable Départ. Enfermé entre les quatre murs d’une prison, son esprit est libre comme celui d’un goéland volant au-dessus de sa vie. Il revient sur les événements marquants qui la composent – ou la décomposent. Et cet homme, drôle de hasard ou est-ce une volonté - a écrit La fabrication de l’aube, Cette année s’envole ma jeunesse, Le temps qui m’est donné. Rarement j’ai vu un auteur revêtu de la peau de son personnage parler de ses œuvres passées.

Il va quitter sa vie et cette femme qui la aimée et on comprendra tout au long de notre lecture que toute sa vie l’a préparé à sa mort.

Combien de fois ai-je suspendu ma lecture pour relire à voix haute afin d’entendre ces mots de l’intimité, pour favoriser une emprise sur cette réalité intangible. J’avoue avoir prié Marsi de lui lire certains extraits. Après quelques suppliques, il acceptait d’emblée, y prenant de plus en plus goût. Je savais choisir les passages pour son esprit scientifique, son imaginaire et son sens de la beauté jamais rassasié. D’ailleurs, ne jamais se rassasier de la beauté cultive un état heureux, ai-je conclu en lisant Le hasard et la volonté.

Le regard de Beauchemin porte haut vers la figure aimée, celle de Manon, sa compagne de vie. Moi qui aie souvent donné comme mesure de l’amour, la quantité et la qualité d’attention portée à une personne, me voilà confortée dans cette vision. Le regard panoramique de Beauchemin porté sur toutes les choses de la vie, peut viser celle qu’il aime, la traverser, la transpercer, sans jamais intervenir dans son espace, autrement qu’en lui offrant son intense présence.

Pour disserter aussi agilement sur la beauté de la vie et ses aspérités, l’esprit de Beauchemin génère de la reconnaissance qui, elle, fréquente de près la conscience. Qu’est-ce que la beauté ? Pas seulement une silhouette aux formes balancées ? J'ai compris à la suite de ma lecture que la beauté de la vie reviendrait essentiellement à voir le meilleur dans le pire : « Je m’étonnerai toujours du fait que la majorité des gens, lorsqu’ils songent à leur fin, se disent surtout qu’ils vont mourir au lieu de se rappeler qu’ils ont vécu »

Pour tous ceux qui n’ont jamais lu Jean-François Beauchemin, je commencerais par celui-ci. Il est un aboutissement. 

Le hasard et la volonté, Jean-François Beauchemin, Québec-Amérique, 176 p. Fév 2012



vendredi 7 septembre 2012

De vrac en vrac

La langue de Stéphane Dompierre
Je trouve que l’écrivain Stéphane Dompierre a une manière bien à lui d’exprimer ses opinions, sans ambages, d’une langue déliée, pas en bois. Il n’essaie pas de ménager la chèvre, le chou, et le navet. Le voici survolté dans ce texte où l’écrivain Français en prend pour son rhume !
(Si vous ne souriez pas au moins une fois, c’est que vous êtes un auteur français)

Le plus important pour un libraire
Qu’est-ce qui est important, ultra important pour une libraire ?
Le travail des écrivains bien sûr ! Si les écrivains n’écrivaient pas, il n’y aurait pas de métier de libraire. Une libraire, Mariane Cayer de la Librairie Daigneault de St-Hyacinthe partage sa vision du travail d’un écrivain en la journée de la fête du travail. Texte amusant. Les lectures de Prospéryne un blogue que je viens de découvrir et que je vais fréquenter sporadiquement.

La lucarne à Luneau redessiné par Marsi
Les pigeons se sont envolés du Pigeonographe. Décidément, Venise & Marsi sont maintenant ailleurs : Marsi, à préparer son Colis 22 et à brasser sa Salade d’amphibie, Venise à sortir ses opinions Chez Venise, et à viser plus de régularité au Passe-Mot ! Tandis que PG Luneau, lui, persistait à signer d’abondantes critiques et quelques chroniques, toujours à partir de sa mini lucarne, en bas, entre deux pigeons envolés. Cela n’avait aucun sens, il fallait remédier à cette injustice !

Alors la voici – depuis le 3 septembre – sortie des limbes, cette Lucarne à Luneau redessinée par Marsi (conseil, descendez votre curseur jusqu’en bas si vous visitez les catégories). PG Luneau ne se contient plus de bonheur et d’extase devant le travail de Maxime Jobin, également le webmestre de La Recrue, qui a prêté main forte à cette résurrection.

Quand un commercial n’a pas besoin de pub
Fred Pellerin, un de mes idoles fait de la pub. Ça pourrait être triste qu’il se vende aux plus offrants. Mais non, pas du tout, c’est loin d’être triste, c’est tendre, instructif, et humoristique. C’est tout lui, quoi ! Qu’est-ce qui me prend de faire de la pub à de la pub ? Parce que c’est notre conteur national oui, parce que ce sont les mots, ses mots, nos mots et à cause du Petit Robert aussi.